12 octobre 2011

Léopoldine se posait à Toulouse pour quelques représentations au théâtre du Fil à plomb

Le clou dans la planche nous offre notre première critique. En voici quelques extraits :

"Léopoldine n'a pas encore de mots, seulement des gestes pour dessiner l'esquisse de son monde entre une radio au son inconstant et un carton un peu mou du couvercle, jusqu'à ce qu'un bout de papier parmi quatre délivre en elle la parole. Ne reste qu'à construire : une maison, une "grande maison" de quatre étages sans ascenseur, six appartements et ses locataires. La vieille Hortense et son canari, Jane l'Anglaise volage, Brigitte et Gérard et au troisième Emile, compteur de toutes choses..."

"Laurence Barbasetti, à qui on doit le texte du spectacle, aime faire naître le théâtre de la vie et réciproquement, suivant le fil d'une imagination astiquée au chiffon de la tendresse et de la poésie."

"Les plus jeunes se révèlent sensibles à la drôlerie de certains passages d'un burlesque tout gestuel, au mystère teinté d'absurde né d'une boîte de sel et de ses usages, au dépouillement des moyens, qui contraint à l'imagination dans l'usage des rares accessoires, à la douceur enfin d'une histoire pas si simple, qui dépasse comme sans y toucher les facilités du premier degré nu et des narrations par trop linéaires... Une pincée de sel donne du goût à tout. Vies, histoires et théâtre."


Merci beaucoup.

laurence barbasetti